DANS QUEL ETAT D'ESPRIT S’ENTRAÎNER ET SE CONNECTER AU(X) PARTENAIRE(S)

La connexion est un principe ultime, une sorte d’oscillement intérieur qui permet au pratiquant d’être en vibration avec son (ou ses) partenaire(s), d’évoluer librement en exprimant son plein potentiel, d’accéder à son statut d’artiste martial dont l’efficacité réside dans sa capacité à vivre le moment présent.
Quittant ses peurs et ses doutes, il abandonne son costume de survie pour entrer dans la danse de la vie et se laisse porter avec confiance sur le flux de l’Ici et Maintenant. Lorsque l’artiste martial entre en connexion avec son agresseur ; il devient son ombre et forme avec lui un système cohérent. L’unité remplace alors l’opposition. Toute tentative de lutte devient vaine pour l’agresseur car chaque attaque se retourne contre lui.
 
Travailler en connexion, c’est plonger dans le monde de l’Instant Présent, c’est accepter de lâcher prise en abandonnant ses repères, c’est quitter la routine, l’habitude et la répétition pour entrer dans un univers inconnu et fascinant : celui de la créativité permanente. Pour cela, il faut accepter à se laisser surprendre par l’autre, lui accorder toute notre attention pour mieux comprendre son intention, s’affranchir des distances de sécurité pour découvrir la confiance. Pour entrer en connexion avec votre (vos) partenaire(s), vous devez vous connecter à trois valeurs essentielles : la liberté, la bienveillance et l’humilité.
 
La LIBERTE : Vous devez vous libérer des obstacles qui vous empêchent de trouver le lien avec votre partenaire : vos peurs, vos doutes, vos tensions, vos certitudes, vos jugements, votre ego, vos comparaisons, votre désir de vouloir bien faire, votre volonté de gagner. Tous ces éléments sont les maillons d’une chaîne qui entrave votre liberté et vous maintient prisonnier de votre monde intérieur en vous empêchant d'être uni  au monde de l’autre,vous restez enfermé dans votre microcosme,plutôt que d'évoluer librement dans l'univers,qui lui sera le macrocosme.
 
La BIENVEILLANCE : Considérez votre partenaire avec bienveillance ; c’est lui qui vous permet de progresser. Il vous accorde sa confiance en acceptant d’être votre terrain de jeu et d’exploration. Il vous fait grandir car il vous guide sur vos pistes d’amélioration en vous permettant d’explorer vos limites. Il est le miroir de vos tensions et le reflet de vos émotions. Toute critique est une autocritique, tout sentiment négatif envers votre partenaire vous révèle vos propres frustrations. Du même coup, c’est par lui qu’émerge l’essence de votre être et votre potentiel. En apprenant la bienveillance avec l’autre, je découvre la bienveillance envers moi-même et je libère mon énergie.
 
L’HUMILITE : Aucune progression n’est possible sans remise en question. Le monde de l’autre est un autre monde toujours diffèrent, toujours mystérieux dans lequel rien n’est jamais acquis. Vous devez rester vigilant. Plus vous sentirez votre liberté de mouvement s’épanouir, plus votre ego se remplira d’un sentiment de supériorité. Un tel sentiment est un frein à votre progression car il vous coupe de toute connexion à l’autre.
 
Considérez le partenaire comme un enfant ?
Quelle attitude adopter vis à vis de votre (vos) partenaire(s) ?
La même qu’avec un enfant.
Arrêtez de vous poser des questions, plongez dans son univers. Acceptez de vous dépouiller de votre savoir pour redécouvrir votre coeur d’enfant. Sortez du monde rationnel et mental pour entrer dans une dimension pleinement ludique. Quittez les règles et les codes qui régissent votre vie pour évoluer dans un univers où tout est permis.
Mettez-vous à sa portée en devenant bienveillant, joueur, inventif, curieux, authentique, en adoptant des gestes doux et en vous ouvrant sans peur à la rencontre. Soyez présent, tout simplement ! Comment savoir si vous êtes connecté ? Lorsque vous êtes connecté avec votre partenaire, vous vivez une sorte de plénitude et de liberté de mouvement. Aucune situation ne vous met dans l’embarras. Vous n’êtes jamais surpris ; vous êtes simplement au bon endroit, au bon moment. Vos mouvements se déploient dans le plaisir, sans effort et sans tension. Vos coups lourds et profonds sont détendus (le fouet) et vos poings deviennent invisibles.
 
Vous ne luttez plus contre un agresseur, vous évoluez avec votre partenaire dans un même univers, vous êtes "unis vers" donc vous êtes l'univers.
 
Se connecter à plusieurs partenaires La connexion à de multiples agresseurs semble à première vue plus difficile. Elle est cependant plus facile à expérimenter. Il est en effet plus simple de lâcher le mental devant la complexité du problème que de s’accrocher à une opposition fatigante et stérile. Le choix est élémentaire : soit vous vous connectez et votre corps réagit avec fluidité et créativité, soit vous vous retrouvez dans l’incapacité de gérer la situation. De plus, la présence de plusieurs personnes vous permet de disposer d’un réservoir d’énergie plus important qu’avec un seul agresseur. Pour y avoir accès, il vous suffit de plonger dans l’instant présent. Commencez à bouger dans la détente grâce à la respiration et considérez vos agresseurs non comme des individus séparés mais comme un partenaire global de telle manière que le nombre des agresseurs devient un atout.  En conclusion, la connexion réelle débouche sur une rencontre qui permet au pratiquant de trouver son unité intérieure et son authenticité. C’est à travers cette connexion nourrissante que le pratiquant peut s'épanouir dans ce qu’il a de plus unique et de plus efficace.

 

Vous êtes vous déjà posé la question : Comment pourrais-je entrer dans le combat ?
Si jamais vous étiez témoin ou qu’un de vos proches soit en situation périlleuse ou même en train de se faire agresser, comment devriez-vous intervenir ?  
Cette question tout autant éthique que morale, n’en ai pas moins une question de survie….  
Lorsque l’on analyse la violence déchainée dans les agressions de nos jours, on ne peut que s’interroger sur la bonne réaction a avoir. Dois-je frapper fort d’entrée de jeux, dois tenter de calmer la situation au risque de perdre ma meilleure occasion de surprendre l’agresseur par derrière ?
La loi dit que l’on a le droit de répondre a une agression a hauteur de celle-ci, donc si l’agression n’a pas débutée, légalement nous devenons l’agresseur si nous frappons le premier et de surcroit par derrière….
Pourtant frapper le premier est probablement la meilleure option pour terminer un combat avant son début ! 
Une frappe bien dosée peut sonner un adversaire le temps pour nous de prendre la fuite avant l’agression (car nous ne sommes pas des héros et nous ne sommes pas invincibles…!!)
 
  Là se pose le problème éthique de l’insécurité chronique et du jugement objectif d’une situation de « crise ». Perdrions-nous toute objectivité si notre enfant ou notre femme se faisait agresser ? Je pense sincèrement que Oui !! Mais alors que devons nous faire ?  
Quelques lignes avant je parlais d’une question de survie, une agression est un traumatisme à la fois pour la victime, pour l’entourage, mais surtout un risque bien réel ! Quand on sait ce qu’un mauvais coup peut entrainer comme séquelles ou que même la plus petite des lames peut occasionner comme dégâts et voire même entrainer la mort, on ne peut qu’avoir envie d’éviter d’être obliger de vivre cette situation. Et pourtant une agression n’est pas un choix… si la fuite n’est pas possible, le choix n’est qu’une illusion… le temps de réaliser et le piège s’est refermé, vous voilà « obligé » d’intervenir… et la seule chose qui nous manque a ce moment précis c’est le temps pour peser le pour et le contre….. Pas le temps !!! Devons nous réellement attendre que l’incident se déclare « vraiment » pour passer à l’action ? Même au risque qu’il soit trop tard ?   Le but de cette réflexion n’est pas de nous donner une réponse claire et précise, comme si nous suivions un manuel d’instruction, chaque situation est différente et chaque personne aussi…. Mais le simple fait de nous être déjà posé cette question peut, je l’espère, nous faciliter la tâche si d’aventure nous étions impliqué dans ce genre de situation…. Alors que devons nous faire ?
 
 

 

STATE OF MIND


IN WHICH STATE OF MIND TO INVOLVE ITSELF AND TO CONNECT TO THE PARTNER (S)?

Connection is an ultimate principle, a kind of oscillating interior which makes it possible to the practitioner to be in vibration with its partner (s), to evolve freely by expressing potential full sound, to reach its statute of martial artist whose effectiveness lies in its capacity at living the present moment.
Leaving its fears and its doubts, it gives up its costume of survival to enter the dance of the life and is let relate with confidence to the flow of Here and Now. When the martial artist enters of connection with his attacker; he becomes his shade and forms with him a coherent system. The unit replaces the opposition then. Any attempt at fight becomes vain for the attacker because each attack is turned over against him.   Work of connection To work of connection, it is to plunge in the world of the Moment Present, it is to agree to release taken by giving up its reference marks, it is to leave the routine, the practice and the repetition to enter an unknown and attractive universe: that of the permanent creativity. For that, it is necessary to accept to let itself surprise by the other, to give him all our attention for better understanding its intention, to free itself from the security distances to discover confidence. To enter of connection with your partner (s), you must connect yourselves to three essential values: freedom, benevolence and humility.  

FREEDOM: You must release yourselves from the obstacles which prevent you from finding the link with your partner: your fears, your doubts, your tensions, your certainty, your judgments, your ego, your comparisons, your desire to agree to make, your will to gain. All these elements are the links of a chain which blocks your freedom and prisoner of your interior world maintains to you by preventing you from being plain in the world of the other, you remain locked up in your microcosm, rather than to evolve freely in the universe, which will be to him the macrocosm.  

BENEVOLENCE: Consider your partner with benevolence; it is him who enables you to progress. He grants to you his confidence while agreeing to be your playing field and of exploration. He makes you grow because he guides you on your tracks of improvement while enabling you to explore your limits. He is the mirror of your tensions and the reflection of your emotions. Very critical is a self-criticism, any feeling negative towards your partner reveals you your own frustrations. At the same time, it is by him that the petrol of your being and your potential emerges. By learning the benevolence with the other, I discover the benevolence towards myself and I release my energy.  

HUMILITY: No progression is possible without handing-over in question. The world of the other is another world always differs, always mysterious in which nothing is never acquired. You must remain vigilant. The more you will feel your freedom of movement to open out, the more your ego will fill of a feeling of superiority. Such a feeling is a brake with your progression because it cuts you of any connection to the other.   Regard the partner as a child. Which attitude to adopt with respect to your partner (s)?
The same one as with a child. Stop asking you questions, plunge in its universe. Agree to strip you your knowledge to rediscover your heart of child. Leave the rational and mental world to enter a fully playing dimension. Leave the rules and the codes which govern your life to evolve in a universe where all is allowed. You put his range while becoming benevolent, to player, inventive, curious, authenticates, by adopting soft gestures and while opening to you without fear with the meeting. Be present, quite simply! How to know if you are connected? When you are connected with your partner, you live a kind of plenitude and of freedom of movement. No situation puts to you in the embarrassment. You are never surprised; you are simply at the good place, at the good moment. Your movements are spread in the pleasure, effortlessly and without tension. Your heavy and major blows are slackened (the whip) and your fists become invisible.   You do not fight any more against one attacker, you evolve with your partner in the same universe, you are ...... plain towards ..... Thus you are the universe.   To connect itself to several partners connection to multiple attackers seems more difficult at first sight. It is however easier to test. It is indeed simpler to release the mental one in front of the complexity of the problem than to cling to a tiring and sterile opposition. The choice is elementary: either you connect yourselves and your body reacts with fluidity and creativity, or you find itself in the incapacity to manage the situation. Moreover, the presence of several people enables you to have a reserve of energy more important than with only one attacker. To be access, there is enough for you to plunge in the moment present.
Start to move in the relaxation thanks to breathing and consider your attackers not as separate individuals but as a total partner in such a way that the number of the attackers becomes an asset.  In conclusion, real connection leads to a meeting which makes it possible to the practitioner to find his unit interior and its authenticity. It is through this nutritive connection which the practitioner can open out in what it has of more single and of more effective.  You are you already asked the question: How could I enter the combat? If ever you were pilot or that one of your close relations is in perilous situation or even being made attack, how should you intervene? This question as much ethical as moral, do not have of it less one question of survival…. When one nowadays analyzes the violence unchained in the aggressions, one cannot that to wonder about the good reaction has to have. Do I have to strike outset extremely, must try to calm the situation with the risk to lose my best occasion to surprise the attacker from behind? The law says that one has the right to answer has an aggression has height of this one, therefore if the aggression did not begin, legally we become the attacker if we strike the first and in addition from behind…. However to strike the first is probably the best option to finish a combat before its beginning…. A well proportioned striking can sound an adversary time for us to run away before the aggression (because we are not of the heroes and we are not invincible…!!)   There arises the ethical difficulty of the chronic insecurity and the objective judgment of a crisis “”. Would we lose any objectivity if our child or our wife were made attack? I think sincerely that Yes!! But whereas must be done?  Some lines before I spoke about a question of survival, an aggression is a trauma at the same time for the victim, for the entourage, but especially a quite real risk! When one knows what a bad blow can involve like after-effects or which even smallest of the blades can cause like damage and even to result in death, one can only want to avoid being to oblige to live this situation. And yet an aggression is not a choice… if the escape is not possible, the choice is only one illusion… time to realize and the trap was closed, you “obliged here” to intervene… and the only thing which we miss has this exact moment it is time to weigh the pros and cons..... Not time!!! Let us have to really expect that the incident is stated “really” to pass to the action? Even with the risk that it is too late?   The goal of this reflection is not to give us a clear answer and specifies, as if we follow an instruction manual, each situation is different and each person also…. But the simple fact of being to us already asked this question can, I hope for it, us to so facilitate the task adventure we were implied in this kind of situation…. Whereas must be done?